Sur la musique de Zamba, pour guitare, de G. Bianqui Pineiro.
Le fichier audio est disponible ci-dessous.
A1
Si le vent se lit au frisson des saules,
Si le temps s’écrit sous la plume qui vole,
Si l’instant se vit comme une ombre frivole
C’est qu’il faut laisser l’espoir sourire.
B1
Si la peur surgit dès le point du jour
Et s’invite partout avec son œil lourd
Sur le front nu des murs jusqu’au creux des rêves,
C’est qu’il faut laisser la porte s’ouvrir.
B2
Si la haine et l’envie, entrelacées à l’ennui,
Tapies dans le brouillard, dévorent le hasard
Et qu’elles râlent en chœur comme des sœurs jumelles,
C’est qu’elles ne sont que des crécelles.
C
Si enfin le tango et son chant suspendu
Nous grisent à nouveau et nous courent sous la peau,
Comme l’enfant perdu cherche en vain le sommeil,
C’est le danser qu’il nous faut.
D
Car l’écho des bals d’antan
Tourne et virevolte dans le présent
Et les pas précieux qui se glissent à deux
Tissent la ronde des printemps ;
Sont le bruit soyeux des instants heureux
Qui miroitent au fond des yeux .
A1
Et cela vaut la peine qu’on court la semaine
A tenir les rênes de la vie que l’on mène,
Pour les joies que l’on sème et les pas que l’on mène
En suivant les chemins du tango.
Jysseheffe