Ecoutons-les toutes ces musiques qui nous ont accompagnées,
combien de fois partagées comme un ménage à trois ou à mille,
ma ou mon partenaire et elles qui nous volent et nous habitent entre nos quatre bras.
Glissons avec Di Sarli comme un tapis roulant au ralenti vers les cimes,
la neige reviendra « comme il faut » et nous skierons de nouveau sur tes violons.
Embrasse-moi avec Pugliese et à grand pas !
Car le drame se piétine avec élégance et la pose lancinante transfigure notre transe.
Pichuco! , mon anibal de Troilo quand je sens ma partenaire complice,
je ne sais plus si c’est le génie de ta musique qui vitamine notre danse
ou si c’est la danse que ta musique appelle comme un instrument universel.
Te voilà Miguel Calo ! Installons-nous sur ton tapis volant pour rejoindre les étoiles,
ton orchestre nous l’a prêté pour une romance céleste où nous tournons sur l’orbite de ta tendre pulsation.
Si malgré tout,
le carburant nous manque pour jouer à quatre jambes sur les touches fictives étincelante de ta baguette,
Juan tu seras là pour nous l’offrir.
D’Arienzo, tu n’arrives pas à cacher ton rythme, Exit la transe !
Tu nous feras toujours sourire.
Cortina!
Pedrocarel