Danse, Ramonville-Saint-Agne Publié le 10/05/2022 à 05:11
Créée en 1992, l’association a ouvert son premier cours de tango à Ramonville en 2015 dans la salle Pablo-Picasso mise à disposition par la Mairie de Ramonville.
Cette année, l’association fête ses 30 ans ses et à cette occasion des festivités seront organisées du 17 au 20 novembre. Une grande soirée est prévue salle des fêtes de Ramonville, le samedi 19 novembre avec démonstrations de tango et bal. Seront aussi proposés également des stages de danse.
1992 « Tangueando » était créé à Toulouse. Lui incombait de développer localement la culture Argentine et le tango, « has been » pour les jeunes gens et trop difficile pour les « vieux ». Un moyen de se faire connaître ? Les milongas (bals) dites « sauvages », improvisées dans des lieux improbables et variés de la Ville rose et des environs, destinées à les rendre « visibles ». En quelque sorte des « tango flashmob » vingt ans avant la lettre. Ce soir-là, les informés avaient rendez-vous à 21 heures sur le parvis de la cathédrale Saint-Étienne, tout près de la Préfecture… Et du planton qui s’ennuyait à cent sous de l’heure. Une aubaine en diversion pour lui. Subjugué par les femmes accoutrées de tenues recherchées et quelque peu affriolantes : jupes fendues dévoilant le galbe de jambes gainées de résilles fixées à des porte-jarretelles affinant les tailles, il n’en perdait pas une miette. Les hommes souvent chapeautés aux costumes finement rayés, ou en bretelles sur chemise noire- gilet.
Son devoir laissant le pas à sa curiosité vers la fin de la milonga, sur le coup d’une heure et demie du matin, il s’avança timidement pour questionner : quelle était cette danse lascive pratiquée depuis des heures, usant inlassablement des mêmes pas ? Après quelques explications d’enthousiastes, il se laissa entraîner pour un apprentissage improvisé par quelques danseuses et à corps défendant, fit quelques pas hésitants. Ensuite, il justifia ainsi son abandon de poste : « Il tenait à nous prévenir ; à cette heure, il vous faut arrêter, Monsieur le Préfet va bientôt rentrer et s’il entend ce raffut, il n’aimera pas ça ! »
… La Dépêche du midi